- barman
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barman, plur barmenn. m. Serveur d'un bar.⇒BARMAN, subst. masc.Serveur dans un bar :• 1. Par le petit téléphone intérieur, M. de Cérésolles appela le barman, celui-ci prit la commande, reposa le récepteur, et commença de préparer le whiskey.ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 426.— Au plur., usuel :• 2. Je n'aime pas ce bar, je n'ai jamais pu supporter la familiarité des barmen, ...VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, p. 230.♦ Rare :• 3. On se rendait après dîner chez Milhaud qui composait « le Bœuf sur le toit » (...) Paul Morand, Lucien Daudet étaient barmans. Morand apportait la glace dans une serviette. Elle fondait en route et nous ankylosait les mains (...). On se déguisait, on faisait de la bicyclette dans une salle à manger minuscule, bref, tout ce qui consterne si on le raconte, mais sur le moment excite mille fois plus chaque esprit dans son propre sens que le café littéraire.COCTEAU, Poésie crit. 1, 1959, p. 78.Rem. Attesté dans les princ. dict. gén. du XXe siècle.Prononc. ET ORTH. :[
]. Les plur. barmen et barmans, supra ex. 2 et 3, sont l'un et l'autre admis par GREV., p. 238, 239.
Étymol. ET HIST. — 1873 « garçon de bar » (HUBNER, Prom. aut. du Monde, I, 65 dans BONN. : Les vapeurs des boissons alcooliques que le barman dispense).Angl. barman (BONN.; MACK. t. 1, p. 236) attesté dep. 1837 (DUNCUMB, Brit. Emigrant's Adv. 76 dans NED), composé de bar (bar) et de man « homme ».STAT. — Fréq. abs. littér. :85.BBG. — BEHRENS Engl. 1927, p. 181.barman [baʀman] n. m.❖♦ Anglic. Professionnel qui sert, éventuellement prépare, les boissons au bar. || Le barman préparait un cocktail. || Des barmen [baʀmɛn], ou des barmans. || Le barman et la barmaid. || Le personnel de l'établissement comprend un barman et plusieurs garçons de café. || Veste de barman. — L'art du barman (→ Mélange, cit. 10).1 (…) Léon, dans sa veste blanche de barman, découpait gravement un melon sur le marbre de la desserte.Martin du Gard, les Thibault, t. V, p. 205.2 Dès qu'il avait posé la main sur le comptoir et que le barman avait tendu un bras velu pour l'essuyer d'un torchon sale, la vie avait repris et nul ne paraissait plus s'occuper de lui.G. Simenon, Feux rouges, p. 28.
Encyclopédie Universelle. 2012.